En passant par Figeac, patrie de Champollion , de Felzins à la Cassagnole , 16 km le samedi 9 septembre

 En marchant dans le Lot l'oeil est attiré par le patrimoine architectural: ses maisons avec pigeonniers, mais aussi ses gariottes, anciens abris de bergers appelées aussi cazelles selon les endroits. 

 Nous rencontrons une association de bénévoles dont l'objectif est  d'entretenir et de restaurer le chemin (1000 mains à la pâte). Ce matin ils sont assistés de batisseurs de pierres qui les aident à reconstruire un des fameux murets en pierre sèche typiques du Lot édifiés uniquement par une superposition savante de pierres. 

 Le chemin ne présente pas de difficultés majeures mais longe longtemps les routes départementales. Une pause s'est imposée tout de même à côté de la salle des fêtes de Saint Jean Mirabel. 

 Après une descente abrupte pas toujours facile à négocier,  nous arrivons à Figeac, patrie de Champollion. Le musée mérite une visite.  Nous dejeûnons à côté de l'office du tourisme d'une assiette du pèlerin chez La Mémé du Quercy.

 Devant l'office du tourisme.

 L'assiette du pélerin.

Nous choisissons les bords du Lot pour dire au revoir à Michèle. Ces instants passés ensemble sur le chemin ont été des moments réciproques de partage  et d'émotions que nous avons bien appréciés malgré les quelques douleurs qui nous ont parfois chatouillés. Nous les oublierons vite. Il restera dans nos mémoires le bonheur d'avoir marché ensemble  et d'y avoir fait des rencontres!

 A la sortie de Figeac, nous montons rapidement la côte qui nous conduira à la Cassagnole au relais St Jacques. Nous nous installons dans la chambre du passant bien proprettte.  Le gîte est  tenu par un  babacool appelé Jésus par les autres loueurs. Est ce son vrai nom? Nous dinons  d'un aligot et de  jambon de pays achetés à Figeac dans la cuisine à disposition.  Nous avons préféré ne pas prendre le repas du gîte.